Dans un communiqué officiel signé par le professeur Massamba Diouf, l’ANAQ-Sup précise que ces diplômes – qu’il s’agisse de PhD, de doctorats uniques ou de doctorats d’ingénieur – sont délivrés hors du cadre réglementaire défini par les décrets n°2012-1116 et n°2021-1790, et ne bénéficient d’aucune reconnaissance de l’État sénégalais.
Des diplômes sans valeur légale
L’institution souligne que les titulaires de ces diplômes ne peuvent se prévaloir du titre de docteur, ni au Sénégal ni à l’étranger. Cette pratique, qualifiée de fraude académique, menace la crédibilité du système universitaire sénégalais et porte atteinte à la qualité de l’enseignement supérieur.
Diplômes d’État exclus de la mesure
L’ANAQ-Sup précise que cette mesure n’affecte pas les diplômes d’État de docteur en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire, qui restent pleinement reconnus.
Dans un souci de transparence et de protection des étudiants, l’ANAQ-Sup invite le public à vérifier l’habilitation des établissements et l’accréditation de leurs formations via son site officiel. Cette démarche s’inscrit dans une campagne nationale de lutte contre la fraude académique, visant à renforcer la gouvernance et la qualité des diplômes dans l’enseignement supérieur sénégalais.
Dans un contexte de surveillance accrue de la qualité des diplômes à l’échelle mondiale, cette sortie de l’ANAQ-Sup vise à préserver la réputation académique du Sénégal et à garantir que les diplômes délivrés soient conformes aux normes internationales.
