Les tensions entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko alimentent la scène politique sénégalaise. Entre démonstration de force au « térameeting » du 8 novembre et signaux d’apaisement, décryptage d’un duo au bord de la rupture… ou en recomposition.
Un tandem né de la promesse de rupture
Arrivés au pouvoir sur un discours de changement profond, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko formaient au départ un bloc soudé face à l’ancien système. Mais depuis plusieurs semaines, analyses et éditoriaux pointent des divergences de ligne, de méthode et de stratégie, jusqu’à parler d’un « tandem qui se déchire ».
Dans les faits, deux dynamiques coexistent : un président qui veut rassurer les partenaires économiques et internationaux, et un Premier ministre qui parle directement à la base militante, avec un ton plus frontal.
Le « térameeting » du 8 novembre : démonstration de force et signal politique
Le grand rassemblement du 8 novembre à Dakar, surnommé « térameeting », a marqué un tournant. La presse sénégalaise y voit une double opération : montrer que Sonko conserve une capacité de mobilisation exceptionnelle et rappeler que Pastef demeure le cœur battant du pouvoir.
Mais ce meeting a aussi été interprété comme un message implicite adressé à Diomaye Faye : sans appareil politique solide, le président ne peut pas gouverner seul. En toile de fond, la reconfiguration de la coalition « Diomaye Président » et le rôle d’acteurs comme Aminata Touré alimentent rumeurs et spéculations.
Face aux commentaires sur une possible crise ouverte, la présidence a tenté de calmer le jeu. Plusieurs signaux publics ont été envoyés pour montrer que le chef de l’État et son Premier ministre restent alignés sur l’essentiel, malgré des styles différents.
Reste que la bataille des récits se joue désormais aussi dans la rue et sur les plateaux télé. Chaque camp cherche à maîtriser le narratif : rupture assumée ou simple ajustement interne ou concurrence d’appareils politiques ou complémentarité stratégique ?
Les prochains scrutins locaux, les arbitrages sur la lutte contre la corruption, la gestion de la dette et des réformes sociales seront les vrais tests de cette cohabitation politique inhabituelle. Pour l’instant, une chose est sûre : la relation Diomaye–Sonko est devenue le principal baromètre de la vie politique sénégalaise.
Un tandem né de la promesse de rupture
Arrivés au pouvoir sur un discours de changement profond, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko formaient au départ un bloc soudé face à l’ancien système. Mais depuis plusieurs semaines, analyses et éditoriaux pointent des divergences de ligne, de méthode et de stratégie, jusqu’à parler d’un « tandem qui se déchire ».
Dans les faits, deux dynamiques coexistent : un président qui veut rassurer les partenaires économiques et internationaux, et un Premier ministre qui parle directement à la base militante, avec un ton plus frontal.
Le « térameeting » du 8 novembre : démonstration de force et signal politique
Le grand rassemblement du 8 novembre à Dakar, surnommé « térameeting », a marqué un tournant. La presse sénégalaise y voit une double opération : montrer que Sonko conserve une capacité de mobilisation exceptionnelle et rappeler que Pastef demeure le cœur battant du pouvoir.
Mais ce meeting a aussi été interprété comme un message implicite adressé à Diomaye Faye : sans appareil politique solide, le président ne peut pas gouverner seul. En toile de fond, la reconfiguration de la coalition « Diomaye Président » et le rôle d’acteurs comme Aminata Touré alimentent rumeurs et spéculations.
Face aux commentaires sur une possible crise ouverte, la présidence a tenté de calmer le jeu. Plusieurs signaux publics ont été envoyés pour montrer que le chef de l’État et son Premier ministre restent alignés sur l’essentiel, malgré des styles différents.
Reste que la bataille des récits se joue désormais aussi dans la rue et sur les plateaux télé. Chaque camp cherche à maîtriser le narratif : rupture assumée ou simple ajustement interne ou concurrence d’appareils politiques ou complémentarité stratégique ?
Les prochains scrutins locaux, les arbitrages sur la lutte contre la corruption, la gestion de la dette et des réformes sociales seront les vrais tests de cette cohabitation politique inhabituelle. Pour l’instant, une chose est sûre : la relation Diomaye–Sonko est devenue le principal baromètre de la vie politique sénégalaise.
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