Depuis l’étranger, son avocat, Me Baboucar Cissé, tire la sonnette d’alarme. Interrogé par L’Observateur, il estime que le maintien en détention de son client constitue désormais un danger vital, allant jusqu’à qualifier la situation de « pari létal », chaque nuit passée sans prise en charge médicale appropriée pouvant, selon lui, s’avérer fatale.
L’avocat s’en prend également aux conditions de prise en charge des détenus malades au Pavillon spécial, où son client a été transféré. Me Cissé décrit ce service, anciennement rattaché à l’hôpital Aristide Le Dantec, comme un « désert sanitaire », voire un « véritable mouroir » pour les prisonniers nécessitant des soins médicaux.
Alors que le débat sur la santé des détenus et leurs conditions de détention ressurgit régulièrement dans l’actualité, le cas de Farba Ngom pourrait accentuer la pression sur les autorités judiciaires et pénitentiaires, entre exigences de justice, respect des droits fondamentaux et impératifs de prise en charge médicale.

