Front pour la libération de Lat Diop : l’APR et l’opposition unies contre une justice jugée « instrumentalisée »
La détention prolongée de Lat Diop, ancien directeur général de la Lonase et figure de l’Alliance pour la République (APR), suscite une vague d’indignation. Réunis à Wakhinane Nimzatt, des responsables de l’APR, des partis d’opposition, des mouvements citoyens et des défenseurs des droits humains ont lancé un Front uni pour exiger la libération de Lat Diop et d’autres personnalités détenues, dont des chroniqueurs et journalistes comme Abdou Nguer, Bachir Fofana et Badara Gadiaga. Une mobilisation politique et citoyenne contre les « arrestations arbitraires »
La réunion, qui s’est tenue le 27 juillet dans la salle polyvalente de la commune, a rassemblé plusieurs figures politiques telles que Aminata Lô Dieng (ancienne ministre), l’ambassadeur Abdoulaye Fall, Laïla Sow (Front contre les dérives du régime de Diomaye Faye) ainsi que Médoune Diop, dirigeant d’un mouvement citoyen. Tous ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « règlement de comptes politique », pointant du doigt l’instrumentalisation présumée de la justice. « Nous sommes ici, une fois de plus, pour exprimer notre profonde indignation face à l'injustice manifeste que subit M. Lat Diop », a déclaré Marième Diongue, porte-parole du Front.
Des accusations jugées infondées et une justice « à deux vitesses »
Dans la résolution adoptée à l’issue de la réunion, les membres du Front affirment qu’aucun élément concret ne justifie la détention prolongée de Lat Diop, malgré les démonstrations de ses avocats qui évoquent un dossier vide. La situation est perçue comme une stratégie d’élimination politique, à l’approche d’échéances électorales majeures. « Il est inconcevable que celui qui a accusé Lat Diop soit libre pendant que ce dernier reste en détention », a martelé un orateur.
Le Front dénonce une justice sélective et réclame l’égalité devant la loi. Pour ses membres, Lat Diop est un otage politique dont la mise à l’écart vise à l’empêcher de jouer un rôle dans le débat public. Soutien aux chroniqueurs détenus : Abdou Nguer, Bachir Fofana, Badara Gadiaga…
Au-delà de Lat Diop, le Front réclame la libération immédiate des journalistes et chroniqueurs également placés en détention. Ces arrestations sont vues comme une atteinte à la liberté d’expression et une tentative d’intimidation des voix critiques. « Nous réclamons la libération de toutes les personnalités prises en otage, y compris les journalistes injustement détenus », a insisté Aminata Lô Dieng.
Appel aux ONG et à la communauté internationale
Dans un message fort, le Front a lancé un appel solennel aux organisations de défense des droits humains, à la société civile sénégalaise et à la communauté internationale. Il demande une mobilisation urgente pour faire cesser ce qu’il considère comme une cabale politique contraire aux principes de l’État de droit. « Cette cabale doit cesser immédiatement. Lat Diop et ses co-détenus recouvreront bientôt leur liberté. Nous ne les oublierons jamais », a conclu Médoune Diop.
Ce Front pour la libération de Lat Diop et des autres détenus marque une convergence politique inédite entre l’APR, des partis de l’opposition et des mouvements citoyens. Il met en lumière les tensions croissantes entre pouvoir judiciaire et expression politique, dans un contexte où les droits fondamentaux et la démocratie sénégalaise sont plus que jamais au centre du débat.
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