Dans une déclaration diffusée ce mardi, Hawa Abdoul Ba a confirmé avoir été assignée à comparaître devant la Cour d’appel de Dakar dans le contentieux qui l’oppose à Krim Wade, figure centrale du PDS. Cette fois, explique-t-elle, l’assignation a été réceptionnée « dans le respect des règles de droit », à travers un huissier mandaté par les avocats de Wade.
Elle souligne la différence avec la première instance :
« Contrairement à Karim Wade qui avait refusé de recevoir l’acte de procédure, j’ai accepté l’assignation. »
Pour Hawa Abdoul Ba, l’enjeu dépasse sa seule personne :
« Cette affaire revêt une importance capitale, car elle touche aux principes fondamentaux de fonctionnement de notre parti. »
Elle déplore une gestion autoritaire et un non-respect des règles statutaires :
« Un parti politique n’est pas un bien personnel. Il est régi par des textes, des structures et des principes. »
Désormais, toute décision jugée « abusive ou attentatoire aux droits des militants » fera, selon elle, l’objet de procédures judiciaires.
Un appel à la redevabilité politique
Hawa Abdoul Ba met en garde le leadership du PDS :
« Karim Wade devra, comme tout autre responsable, respecter les militants et les règles internes du parti. »
Elle affirme attendre l’audience « avec sérénité » et dans un esprit de justice :
« C’est dans ce cadre que nous l’attendons, lui et ses conseils, à l’audience à venir, Inch’Allah. »
Cette affaire survient alors que PDS traverse une crise politique, alimentée par l’absence prolongée de Karim Wade du territoire sénégalais et les critiques internes sur la gestion du parti. Plusieurs cadres contestent son autorité, qu’ils estiment exercée depuis l’étranger de manière opaque et sans débat démocratique.
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