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L’APR hausse le ton face à la crise judiciaire et aux atteintes aux libertés

POLITIQUE
Vendredi 25 Juillet 2025

L’APR hausse le ton face à la crise judiciaire et aux atteintes aux libertés
Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) s’est réuni ce jeudi pour faire le point sur l’actualité nationale et internationale. Au centre des préoccupations : la grève prolongée des greffiers, les arrestations jugées abusives, et les inquiétudes croissantes sur l’unité nationale face à des informations troublantes.
Le SEN de l’APR a exhorté le gouvernement, et plus particulièrement le Garde des Sceaux, à engager des négociations urgentes avec l’Entente SYTJUST-UNTJ afin de mettre fin à une paralysie jugée "préoccupante" du système judiciaire. Selon le parti, les reports en cascade des délibérés constituent une "violation grave des droits des citoyens" et nuisent à la qualité du service public de la Justice.
"Les réquisitions de greffiers ne peuvent constituer une solution durable", martèle le SEN, qui alerte sur les conséquences sociales et économiques de ce blocage.
Le parti de Macky Sall exige la libération immédiate de plusieurs détenus d’opinion, citant nommément Moustapha Diakhaté, Abdou Nguer, Bachir Fofana, Assane Diouf, Jérôme Bandiacky, Djiby Ndiaye et l’homme d’affaires Tahirou Sarr.
Le SEN déplore la montée des arrestations arbitraires, notamment celles visant chroniqueurs et opposants pour "discours contraires aux bonnes mœurs", tout en dénonçant la "culture de l’insulte" que le Pastef aurait, selon lui, introduite dans l’espace public.
Autre sujet sensible : les rumeurs d’une rencontre entre des responsables du Pastef et des éléments du MFDC. Le SEN juge inacceptable tout pacte susceptible de compromettre "l’unité nationale" et demande au gouvernement de réagir publiquement pour réaffirmer l’intangibilité des frontières et la souveraineté du Sénégal.
"Nous ne saurions tolérer un accord anti-national conclu dans le dos des intérêts vitaux du Sénégal", prévient l’APR.
Le communiqué fustige la "prise en otage" de plusieurs responsables du parti, parmi lesquels Farba Ngom, Mansour Faye, Lat Diop, Moustapha Diop et Abdoulaye Ndiaye. L’APR dénonce également le placement sous bracelet électronique d’Ismaïla Madior Fall et Aïssatou Sophie Gladima, ainsi que le contrôle judiciaire de Salimata Diop.

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