Les plaintes contre ces individus et sociétés ont été déposées auprès des organisations suivant leurs compétences. Ainsi, aux États Unis, lit-on dans le communiqué, les plaintes ont été déposées auprès du Département de la Justice Américaine et de la Commission des Échanges (SEC), dans le cadre de la Loi Contre les Pratiques Corruptrices à l’Étranger (le FCPA). En Grande Bretagne, les plaintes ont été déposées auprès du Serious Fraud Office (Bureau des Fraudes Graves) dans le cadre de la Loi Anglaise contre la Corruption (Bribery Act). En Australie, elles ont été déposées auprès de la Police Fédérale Australienne dans le cadre de la Loi Australienne contre la Corruption.
Par ailleurs, les membres du Collectif pour le Recouvrement des Avoirs Pétroliers et Miniers du Sénégal disent avoir déposé des récriminations auprès des organisations internationales avec lesquelles le Sénégal a signé des traités ou des conventions telles que la Convention des Nations Unies contre la Corruption (UNCAC) et le Conseil Consultatif de l’Union Africaine contre la Corruption (AU Advisory Board).
Persuadés que l’intérêt du Sénégal se trouve dans la complétion de ces enquêtes pour éclaircir l’opinion et clarifier cette «nébuleuse», les plaignants pensent que c’est parce que Frank Timis est au courant de ces plaintes qu’il veuille se débarrasser de ses 25% restants.
Ils demandent à cet effet que le Président de la République, Macky Sally oppose le droit de péremption qui lui est donné dans le cadre du Contrat de Partage de Production, jusqu’à la complétion des enquêtes initiées dans le cadre de leurs plaintes.