« Les progrès enregistrés ces dernières années, témoignent de l’impact de nos efforts conjoints. Grâce à la mobilisation du gouvernement, de nos partenaires et de la société civile, le taux de prévalence contraceptive moderne est passé de 8,9 % en 2010, à près de 26 % », a mentionné le ministre. Poursuivant, il a indiqué que l’ambition du Sénégal est d’atteindre 46 % d’ici à 2028. Cela, « conformément à notre Plan d’actions national budgétisé (Panb) ».
Ainsi, il a réaffirmé la détermination du gouvernement à poursuivre les efforts pour améliorer la santé reproductive, maternelle et infantile, pierre angulaire du développement humain. Le directeur exécutif de Ciff, Miles Kemplay, a souligné que sa fondation reste pleinement engagée à soutenir les efforts dans ce domaine, non seulement à travers ce financement, mais aussi en accompagnant le gouvernement et les partenaires, dans la mise en œuvre de l’agenda de transformation nationale « Sénégal 2050 ». À cet effet, il a rappelé qu’au cours des dernières décennies, le Sénégal a réalisé des progrès remarquables en matière de santé maternelle.
« Le taux de mortalité maternelle a diminué de façon constante, s’établissant à 237 décès pour 100.000 naissances vivantes, une amélioration significative, mais qui rappelle néanmoins le travail qui reste à accomplir. Derrière chaque statistique, se cachent une mère, une famille et une communauté, dont l’avenir dépend de notre action collective », a souligné M. Kemplay.
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