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Mansour Faye libéré sous contrôle judiciaire : une affaire politico-financière toujours en cours

COVID-19
Jeudi 25 Septembre 2025

L’ancien ministre du Développement communautaire, de l'Équité sociale et territoriale, Mansour Faye, a été libéré ce jeudi sous contrôle judiciaire, après plusieurs mois de détention provisoire dans le cadre d’une enquête portant sur la gestion des fonds du Programme de résilience économique et sociale (PRES), liés au Fonds Force Covid-19.

Cette libération, bien que partielle, marque une étape importante dans une affaire qui a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique sénégalaise. Mansour Faye était visé par une série de accusations graves, notamment :
- Association de malfaiteurs,
- Concussion,
- Corruption,
- Prise illégale d’intérêts,
- Faux et usage de faux en écritures privées de commerce ou de banque,
- Détournement de deniers publics,
- Blanchiment de capitaux,
- Et complicité de ces infractions.

Les poursuites concernent une commande de riz présumée surévaluée, d’un montant de 2,749 milliards de francs CFA, dans le cadre de l’aide alimentaire distribuée durant la pandémie de Covid-19.

Depuis son placement en détention provisoire le 26 mai 2025, Mansour Faye a toujours contesté les faits qui lui sont reprochés. Il a notamment affirmé n’avoir jamais été convoqué ni entendu par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) ou par toute autre autorité compétente avant son arrestation. Il réfute également l’existence de surfacturations, arguant que le référentiel utilisé par les vérificateurs était un arrêté de 2013 devenu caduc en 2020.

Le 15 septembre 2025, il a été auditionné par la Haute Cour de justice, où il a répondu aux questions relatives à la gestion des fonds et à la commande incriminée. Sa libération sous contrôle judiciaire ne signifie pas la fin des poursuites. Il reste soumis à plusieurs obligations judiciaires, notamment :
- L’interdiction de quitter le territoire national sans autorisation,
- La présentation régulière devant le juge,
- Et le respect strict des conditions fixées par la juridiction compétente.

Cette affaire, qui mêle enjeux politiques et questions de gouvernance financière, continue de faire couler beaucoup d’encre. Elle soulève des interrogations sur la transparence dans la gestion des fonds publics, en particulier en période de crise sanitaire.

La suite de la procédure judiciaire sera scrutée de près, tant par les observateurs nationaux qu’internationaux, dans un contexte où la lutte contre la corruption est devenue un enjeu majeur pour la consolidation de l’État de droit au Sénégal.

 

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