L’affaire Kocc Barma prend une tournure judiciaire majeure avec l’entrée en scène de Mbathio Ndiaye. L’ancienne danseuse et chanteuse, longtemps ciblée par des contenus à caractère sexuel circulant sur internet, vient de déposer une double plainte pour chantage et atteinte à la vie privée. Une démarche qui marque un tournant décisif dans ce scandale cybercriminel qui secoue le Sénégal.
Mbathio Ndiaye s’est constituée partie civile dans la procédure visant El Hadji Babacar Dioum, alias Kocc Barma, actuellement placé sous mandat de dépôt pour une série de délits : diffusion de contenus pornographiques, chantage, extorsion de fonds, atteinte à la vie privée, blanchiment de capitaux et usage de faux documents.
Revenue précipitamment de Dubaï, où elle se trouvait pour raisons professionnelles, Mbathio Ndiaye a saisi le Procureur de la République et le Doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Dakar, par l’intermédiaire de son avocat, Me Aboubacry Barro. La Division spéciale de la cybersécurité (DSC) a été officiellement saisie du dossier.
Plus qu’un acte judiciaire, Mbathio Ndiaye décrit sa démarche comme une lutte pour la dignité. « C’est seulement hier que j’ai fait ma déposition. Mon avocat se chargera de suivre l’évolution », a-t-elle déclaré. Aujourd’hui femme d’affaires, elle dirige une boutique à Dakar, loin des projecteurs, et assume pleinement son combat contre le harcèlement numérique.
L’affaire met en lumière l’ampleur des violences numériques et la nécessité de renforcer la cybersécurité au Sénégal. Si les accusations sont confirmées, le procès pourrait constituer un précédent important pour les victimes de harcèlement en ligne.
Kocc Barma, célèbre pour avoir alimenté un site de diffusion de contenus intimes et controversés, pourrait désormais répondre de ses actes devant la justice sénégalaise. Sa cellule devra bientôt s’ouvrir à une confrontation avec la plaignante, dans une enquête suivie de près par la Division spéciale de la cybersécurité.
Mbathio Ndiaye s’est constituée partie civile dans la procédure visant El Hadji Babacar Dioum, alias Kocc Barma, actuellement placé sous mandat de dépôt pour une série de délits : diffusion de contenus pornographiques, chantage, extorsion de fonds, atteinte à la vie privée, blanchiment de capitaux et usage de faux documents.
Revenue précipitamment de Dubaï, où elle se trouvait pour raisons professionnelles, Mbathio Ndiaye a saisi le Procureur de la République et le Doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Dakar, par l’intermédiaire de son avocat, Me Aboubacry Barro. La Division spéciale de la cybersécurité (DSC) a été officiellement saisie du dossier.
« Il m’exigeait soit de l’argent, soit des faveurs sexuelles »
Dans sa plainte, Mbathio Ndiaye accuse Kocc Barma d’avoir exigé de l’argent ou des faveurs sexuelles en échange de la non-publication de vidéos compromettantes. Face à ce chantage, elle a toujours refusé de céder, allant jusqu’à défier son harceleur de publier les contenus. « Je lui disais de publier, et il le faisait sans gêne », a-t-elle confié au journal L’Observateur.Plus qu’un acte judiciaire, Mbathio Ndiaye décrit sa démarche comme une lutte pour la dignité. « C’est seulement hier que j’ai fait ma déposition. Mon avocat se chargera de suivre l’évolution », a-t-elle déclaré. Aujourd’hui femme d’affaires, elle dirige une boutique à Dakar, loin des projecteurs, et assume pleinement son combat contre le harcèlement numérique.
L’affaire met en lumière l’ampleur des violences numériques et la nécessité de renforcer la cybersécurité au Sénégal. Si les accusations sont confirmées, le procès pourrait constituer un précédent important pour les victimes de harcèlement en ligne.
Kocc Barma, célèbre pour avoir alimenté un site de diffusion de contenus intimes et controversés, pourrait désormais répondre de ses actes devant la justice sénégalaise. Sa cellule devra bientôt s’ouvrir à une confrontation avec la plaignante, dans une enquête suivie de près par la Division spéciale de la cybersécurité.
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