Après son audition au fond, Moustapha Diop avait introduit cette requête dans le cadre de la procédure judiciaire ouverte sur la gestion du fonds Force Covid-19. Mais les juges ont estimé qu’il n’y avait pas lieu de l’accorder.
Pour rappel, l’ex-ministre est sous mandat de dépôt depuis le mois de mai. Il fait face à une longue liste d’accusations lourdes : association de malfaiteurs, concussion, corruption, prise illégale d’intérêts, faux et usage de faux en écritures privées de commerce ou de banque, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et complicité de ces chefs.
Autant de charges qui l’enferment dans un dossier judiciaire explosif et qui laissent présager une bataille judiciaire longue et complexe.

