Des sources évoquent même que des missi dominici mandatés par des géants de la téléphonie opérant dans plusieurs pays au Sud du Sahara et qui y font fortune depuis des lustres, s’entre-grenouillent et sont annoncés dans la capitale sénégalaise fin février 2017. Plusieurs spécialistes, interrogés dans le domaine de transactions d’acquisition ou de fusion, soutiennent que l’opération s’est déroulée dans la totale transparence et que dans ce type d’opération, les autorisations où le quitus de l’Etat n’ont pas une valeur de suprématie inaliénable. A les en croire, il n’y a aucun risque, aucune anomalie juridique, dans le fond et la forme, aussi bien sur les actifs, le tour de table de l’actionnariat, les emplois que la licence de propriété.
La société Millicom détenait les trois sociétés au Sénégal que sont Sentel S.A., Data International et Mobile Cash. En clair, ces trois entités, appartiennent désormais à Wari, un groupe détenu à 97 % par Kabirou Mbodj.
Ailleurs dans les autres pays, l’Etat joue son rôle de vigie, couve, protège et accompagne des initiatives de cette envergure. Si ces lobbies parvenaient à assouvir leurs ambitions d’asphyxier et d’abattre ce jeune champion de l’entrepreneuriat privé, ce serait un précédent dangereux et un désaveu patent vis à vis des codes d’inclusion financière pour la construction de l’émergence industrielle nationale.
L’Essentiel avec Confidentiel Afrique