«Tous les inspecteurs sont des énarques, et n’est pas inspecteur du travail qui veut. C’est un concours très sélectif, moi-même j’ai fait le concours à plusieurs reprises je n’ai pas réussi. A titre de comparaison, un inspecteur des impôts n’a pas de grosses difficultés pour faire observer ses directives. Parce qu’il dispose d’une force exécutoire. Alors que l’inspecteur de travail n’a pas ce pouvoirlà», a dit Yankhoba Diémé.
Pour lui, il y a des défis concernant le maillage territorial, de retenir davantage l’inspecteur du travail. «Il faut une politique attractive autour du statut d’inspecteur du travail. C’est le diagnostic qui démontre que globalement beaucoup qui sont formés ne sont pas dans le corps de l’inspectorat, qui sont même peut-être dans le privé. Par exemple, dans plusieurs entreprises, les Drh sont d’anciens inspecteurs du travail. Mais cela ne se résume pas au niveau des inspecteurs, mais c’est un problème de système qu’il faut revoir de l’employé, de l’employeur, du syndicat au gouvernement. Donc, il s’agit d’un problème systémique», M. Diémé.
BES BI