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​Le Saes menace d’aller en grève générale

SOCIETE
Mardi 7 Février 2017

La crise universitaire persiste avec le débrayage de lundi dernier du SAES (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur) pour non-paiement des salaires du mois de janvier, la non-convocation de l’assemblée d’université, le respect du contrat de performance et la réfection des amphithéâtres.


​Le Saes menace d’aller en grève générale

L’université sénégalaise renoue avec l’instabilité avec le nouveau débrayage de ce lundi des Enseignants et chercheurs du SAES qui n’excluent pas d’observer une grève générale dans l’attente de la satisfaction de leurs revendications.

 la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur(SAES) de l’UCAD a déclaré qu’une seule partie du personnel enseignant avait été payé au détriment des autres(soit 700 a 800 personnes) ce qui aggrave la situation car les salaires de décembre 2016 avaient connus aussi un retard de 10 jours ce qui d’ailleurs  avait occasionné le débrayage du 9janvier dernier dont avait profité le Secrétaire général du SAES Malick fall pour Dénoncer les autres retards sur le rappel indiciaire, le rappel prime d’encadrement, le rappel avancement interne et le rappel avancement interne CAMES.

Ensuite, le SAES déplore un mutisme de l’administration universitaire car le recteur « ne convoque presque plus d’assemblée d’université, seule instance délibérative de l’UCAD » alors que  les textes qui régissent l’université stipulent clairement que chaque 3 mois une assemblée doit être tenue  et le coordonnateur Ibrahima Dally Diouf dans l’interview accordé à la presse de soutenir que le recteur fait de l’abus de pouvoir quand il convoque une assemblée restreinte qui ne doit se réunir qu’en cas d’urgence.

De plus , le contrat de performance qui consistait en un appui de la Banque Mondial en octroyant aux différentes facultés , écoles et instituts de l’université des équipements pour pouvoir offrir des formations de qualité n’est toujours pas garantie car les différentes commandes ne sont toujours pas livrées.

Enfin, la réfection des amphithéâtres qui n’étaient  plus que de vieux bâtiments sans sécurité  ni confort et dont la livraison tarde toujours entrave un peu plus le déroulement des enseignements et ceci malgré le fait que le SAES avait attiré l’attention du ministre de tutelle sur ce point dans la plateforme revendicative couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2017 .

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