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Linguère : Abou Kâ vend les Ladoums de son père à 6500 pour s'acheter un téléphone tactile

FAITS DIVERS
Lundi 24 Avril 2017

Jeune berger établie à Linguère, Abou Kâ s’est distingué en bradant 8 moutons de race «bali-bali», appartenant à son père, juste pour acquérir un téléphone portable «tactile». Dans sa folie dépensière, il a cédé ces moutons prisés à 55 000 FCfa, soit 6 500 francs l’un. Arrêté, il a balancé ses complices qui ont nié toute implication à ce vol.


Linguère : Abou Kâ vend les Ladoums de son père à 6500 pour s'acheter un téléphone tactile
">Aux yeux du berger Abou Kâ, acquérir un téléphone portable «tactile» n’a pas de prix. Pour acquérir ce bijou de ses rêves, il n’a pas hésité à bradé huit moutons prisés de race «bali-bali» appartenant à son père, à la modique somme de 55 000 FCfa, soit 6 500 FCfa l’un. C’est donc cette singulière affaire de vol portant sur du bétail, qui a été inscrit, mercredi dernier, au rôle du tribunal de grande instance de Louga. Au centre de l’affaire ébruitée par les pandores de la brigade de Linguère, le jeune berger Abou Kâ.

">Déterminé à acquérir un téléphone portable «tactile», à l’instar des jeunes de sa génération, Abou Kâ ne disposait cependant pas de liquidité pour s’offrir ce type d’appareil. Pour résoudre cette équation, le jeune berger a muri un plan parfaitement planifié. Le 7 mars dernier, le jeune homme qui est à la tête du troupeau de son père, essentiellement composé de moutons de race (Bali-bali), il en a soustrait 8 qu’il bradera au vil prix de 55 000 FCfa. La modique somme empochée, Kâ, aux anges, se rend à Linguère et achète un téléphone dernier cri à 25 000 FCfa. De retour chez lui, il s’empresse de se retirer dans sa chambre pour manipuler l’appareil. Il y a été surpris par son père, qui avait déjà constaté la disparition des moutons. Pressé de questions, il dégage en touche : «Je n’ai pas vu les moutons. J’ai acheté le portable avec mon propre  argent.» Non convaincu, le papa tente de raisonner son fils, 15 jours durant, sans succès. Faute de quoi, il s’est résolu de le conduire à la gendarmerie. Une stratégie payante. Abou Kâ passe à table et balance ses complices : «J’ai vendu les  8 moutons à Babacar Mbaye Kâ à 55 000 FCfa. J’ai offert 15 000 FCfa à Hamed Kâ, son frère, pour m’avoir aidé à attraper les moutons.» Mis aux arrêts, les frères Kâ ont nié ces accusations. Déferrés au parquet de Louga le 10 mars dernier, les deux frères Kâ ont été attraits mercredi dernier, devant le tribunal de Louga. A la barre, les deux prévenus ont maintenu leurs dénégations.

">Me Moustapha Diop, avocat du plaignant, est d’avis que les prévenus ont profité de la naïveté du jeune berger pour acheter à 55 000 FCfa, des moutons dont la valeur dépasse de loin les 300 000 FCfa. Il a en sus réclamé 2,5 millions d’intérêts civils. Me Sidy Seck de la défense a sollicité la relaxe pure et simple, à la suite du Parquet qui a requis l’application de la loi. L’affaire a été mise en délibéré au 26 avril prochain.
L'Observateur


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