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Marcos Erbelin sur l’interdiction de chloroquine : «Ce n’est pas de la science, c’est une instrumentalisation de la science»

SANTE
Mercredi 27 Mai 2020

Marcos Erbelin, Professeur de Chimie, leader d’un collectif brésilien de 300 personnes, qui a écrit une lettre ouverte sur la science. Il a répondu à nos questions et nous publions cette lettre assez incroyable sur leur vision de la science ainsi que l’étude récente publiée dans The Lancet qui tend à décrédibiliser l’hydroxychloroquine comme un traitement contre le Coronavirus.
De l’autre côté de l’Atlantique Sud, le Brésil, des conditions différentes, un pays fortement touché par la pandémie, où le très décrié Président Jair Bolsonaro décidait en faveur de l’hydroxychloroquine. Ses détracteurs politiques contrôlent les médias (Globo) et s’opposent à l’hydroxychloroquine farouchement brandissant la même étude de The Lancet pour disqualifier ce médicament. Un autre collectif, là de spécialistes, de médecins, de chimistes, de biologistes, plus de 300 personnes dans un pays où la liberté d’expression est moindre qu’en France. Ce collectif utilisant les mêmes techniques que le groupe français, s’offusque, se rebelle et publie une lettre ouverte.


Marcos Erbelin sur l’interdiction de chloroquine : «Ce n’est pas de la science, c’est une instrumentalisation de la science»
FranceSoir : qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cette lettre ouverte ?
ME : Je représente un collectif de 300 personnes scientifiques qui se sont offensées des pressions des médias et des opposants à la décision du président de soutenir l’hydroxychloroquine (ndlr il parle de la bithérapie du professeur Raoult) comme traitement contre le Covid-19. Au Brésil dans notre collectif de scientifiques, d’horizons divers avec un objectif « professons la liberté », nous avions beaucoup de docteurs qui soignaient les patients sur le terrain et qui avaient une expérience de la vie réelle.  Ils partageaient avec notre groupe leurs retours d’expérience du terrain.  Nous avions des chimistes, des biologistes, des statisticiens de virologistes, tous essayaient ensemble de comprendre les impacts du Covid 19, les traitements, dont l’hydroxychloroquine et le confinement.
Pour l’hydroxychloroquine, nous avons tous été choqués par la résistance que cela générait en France, alors qu’il y a un des meilleurs experts au monde en virologie et épidémiologie.  Nous avons aussi regardé ce qui se passait aux USA.
 
FS : mais qu’est-ce qui a déclenché cette lettre ?
ME : Nous avons regardé les études diverses et variées, comme tous les chercheurs et experts.  C’est une science itérative la médecine.  Vous savez au Brésil des épidémies nous en avons eu (Zika…) nous sommes donc assez habitués et préparés à réagir en groupe de travail pluri disciplinaires.
Quand nous avons reçu la publication de The Lancet du professeur Mehra, nous avons été choqués. Notre première analyse a été d’essayer de comprendre les mérites de l’étude et très vite le collectif s’est aperçu que c’était un effort pour décrédibiliser l’hydroxychloroquine enfin la bithérapie.
 
FS : Mais encore ?
ME : Nous avons tout analysé, à 300 cela a été assez rapide, on s’est partagé le travail
Mais tout semblait questionnable: la méthodologie, l’échantillonnage, les méthodes statistiques utilisées. Par exemple : la quantité d’hydroxychloroquine donnée, comment peut-on donner de telle quantité (1.2g) la sélection n’a pas été aléatoire des patients ont reçu de l’hydroxychloroquine alors qu’ils n’auraient jamais dû en recevoir de par leurs conditions cardiaques. C’est à minima une erreur médicale de donner un tel médicament à des patients souffrant d’une condition cardiaque.
On a voulu nous faire croire que c’était des patients qui venaient juste d’être diagnostiqués alors qu’ils ont reçus le traitement 2 jours après être allés à l’hôpital ;  Cela faisait sûrement donc pas loin de 10 jours qu’ils avaient le Covid.
La science médicale commande que l’on prenne tous ces facteurs en considération
Ceci n’est pas de la science, c’est une instrumentalisation de la science.
Nous étions tous choqués car c’est cela qui détruit la réputation de la science.
 
FS : Mais à quelle fin ?
ME : En France, vous avez pu identifier les opposants à l’hydroxychloroquine comme étant des membres du gouvernement ou en grande partie dans les élites, et le peuple qui est pour.
Au Brésil, c’est vraiment différent, il y a une corrélation directe entre les opposants à l’hydroxychloroquine et les opposants au pouvoir en place. 
De plus, outre la partie politique, nous avons pu relier cette étude à de gros labos pharmaceutiques.  J’ai juste entendu un des membres du groupe parler de liens entre une société qui fabrique les « ventilateurs » et qui aurait contribué à cette étude.
Il y a trop de biais induits par ces gens
 
FS : et sur les traitements ?
ME : Nous n’avons pas compris cette volonté de ne pas tester la bithérapie contre les autres traitements. Ce n’est pas de la médecine ni de la science. De plus le professeur Regis Andriolo, PhD (professeur d'université et chercheur dont la spécialité est la médecine fondée sur les preuves au Brésil), nous confirme que l'étude publiée dans The Lancet est extrêmement pauvre. Dans ce document, nous avons des variations énormes d'échantillonnages entre les patients traités (à l'hydroxychloroquine ou chloroquine), par rapport au groupe de contrôle :
+ 13% de patients coronariens 
+ 18% d'insuffisance cardiaque
+ 10% plus de diabétiques
+ 16% plus hypertension
+ 10% de MPOC en plus
+ 12% plus de fumeurs
+ 14% plus de personnes avec PaO2 <94%

Avec en plus la question du surdosage de chloroquine, avec une moyenne quotidienne de 765 mg et des variations substantielles de co-intervention entre les groupes.
Il n'existe pas de méthode statistique pour corriger ces distorsions de scénario.
Si tel était le cas, nous n'aurions plus besoin des études randomisées, elles auraient même été abolies.
Il est bien connu que les tentatives d'approximation des études d'observation aux études randomisées, en utilisant des moyens statistiques artificiels, tels que les scores de propension, sont de véritables pièges.
Il y a une grande irresponsabilité des personnes impliquées.
 


1.Posté par maitre gosso le 28/05/2020 08:57
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