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Meurtre à Thiès : Qui a tué la dame Ndèye Yeumbe Fall ?

FAITS DIVERS
Jeudi 23 Mars 2017

Le meurtre de la dame Ndèye Yeumbe Fall âgée entre 25 et 30 ans, habitant le quartier Mbour 1, divorcée et mère de 3 enfants âgés respectivement de 12, 9 et 7 ans, atrocement tuée, retrouvée morte tôt dans la matinée du mardi 21 mars, le corps sans vie gisant dans des ordures, derrière un parc à charbon, sur terrain vague inhabité situé juste en face du jardin d'enfants du quartier Sofraco, continue de défrayer la chronique dans la cité du Rail.






                Ndèye Yeumbe Fall entourée des deux enfants

Des témoignages recueillis auprès des populations riveraines qui n'en croient toujours pas à leurs yeux laissent croire que la victime aurait été violentée, tuée et jetée sur ces lieux dans la soirée du lundi 20 à mardi 21 mars. Une découverte macabre qui a secoué le quartier Mbour 1, et particulièrement la famille de la victime.

Ndèye Yeumbe Fall travaillait depuis 6 ans dans une maison peinte en marron au quartier Grand Standing. C’est dans la soirée du lundi que ses proches l’ont perdue de vue, avant que son corps, qui plusieurs blessures, ne soit découvert tôt dans la matinée du mardi. Elle portait une jupe seulement. Une situation qui laisse apparaitre la thèse d’une agression.

D’aucuns théorisent même la probabilité du viol, ce d’autant que la victime gisait quasiment nue sur les herbes mortes avec des blessures partout sur le corps.
Par terre, étaient éparpillés son sac, son greffage et ses chaussures. A en croire certains habitants du quartier, «elle n’a pas été violentée sur les lieux du crime, ce d’autant plus qu’aucun bruit n’a été entendu, aucun cri». Le corps sans vie a été découvert par un jeune du quartier vers 9 heures du matin ce mardi, lequel jeune a alerté un gendarme à la retraite qui, une fois sur les lieux, prendra le soin d’abord de couvrir le corps sans vie de la victime avec l’aide d’un drap.

Le grand frère de la victime, Mamadou Fall, l’ainé de la famille, habitant le dit n’avoir été mis au courant, par le mari de la grande sœur à Ndèye Fall, venu le trouver chez lui au quartier Mbour 4, que vers les coups de 13 heures ce mardi 21 mars. Il s’est aussitôt précipité au commissariat des Parcelles Assainies de Thiès.

Là, l’inspecteur Mbengue lui confirme effectivement la mauvaise nouvelle. «Il me fit savoir que Ndèye Fall a fait l’objet d’une agression et aurait visiblement succombé à un étranglement», confie le grand frère qui fait comprendre que «c’est ce mercredi 22 mars que le corps ma sœur devra être acheminé à l’hôpital Le Dantec pour les besoins d’une autopsie». Terriblement sous le choc, la maman de la victime ne saurait piper mot.

Mais certains membres de la famille de confier : «Ndèye Fall travaillait au quartier Grand Standing. Elle respectait son boulot, elle quittait tôt la maison familiale, à l’heure, et rentrait toujours à l’heure, dès fois un peu tard dans la soirée. Elle était pétrie de qualité, était en très bons termes avec son voisinage. On a entendu le bruit sur ce drame mais ne pouvait ne pouvait imaginer qu’il s’agissait d’elle».

Son frère Mamadou Fall la peint comme une «dame de paix assez cool, dont les activités se limitaient seulement entre la maison familiale et son lieu de travail. Elle sortait très rarement, ou presque jamais, après son boulot elle ne sortait. Et ce surtout depuis qu’elle a divorcé d’avec son mari il y a quelques six mois. On ne l’a presque jamais vue se quereller ou en venir aux mains avec une quelconque personne, très franchement».

Le chef du quartier Mbour 1, El Hadji Daha Kanté, lui, n’en revient toujours pas. Il explique que «son père était un voisin et ami à moi. J’ai appris les faits par le biais de son employeuse qui, n’ayant pas vu venir au boulot Ndèye dont le téléphone portable se trouvait déjà entre les mains des policiers, cherchait à s’enquérir de ses nouvelles».

Informés, les sapeurs pompiers et la police se sont déployés sur les lieux pour procéder aux constats d’usage, puis transporter le corps sans vie de la victime à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès.

Cheikh CAMARA correspondant du Témoin à Thiès

 

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