Pourquoi avoir accepté d’aller au dialogue ?
Pour faire honneur à la démocratie, et donner et nous donner une chance de défendre nos idées et nos valeurs en tant que «Jammiste» à cet espace ouvert par le chef de l’Etat. Quand nous avons reçu et lu les termes de référence, je me suis dit que voilà justement les espaces que nous devons tous investir en tant que citoyens pour ne pas laisser faire n’importe quoi en notre nom. Par exemple, prenons le cas de la participation des médias aux élections, cela soulève la problématique de la responsabilité du journaliste dans la démocratie, pas qu’au Sénégal, mais dans la démocratie tout court. Il y a autant de problématiques qui sont dans les termes de référence qui alertent tout de suite un défenseur des droits et de la vie humaine qu’on ne peut pas laisser aux seuls hommes politiques et leurs partis. En tout cas, c’est dans cette perspective que «Jammi gox yi» a accepté de prendre part à cet événement. C’est pour cela que je dis que nous allons à ce dialogue avec nos préoccupations et nos revendications démocratiques et patriotiques, mais surtout citoyennes.
Pourquoi maintenant et pas dans les précédents ?
Parce qu’avant, c’était le «yenamrriste» qui préférait organiser le dialogue populaire à travers ses jurys et d’autres activités innovantes comme «la foire aux problèmes». Je préférais laisser cet espace aux autres acteurs socio-politiques. Je pense toujours que certains membres de la Société civile qui ont une vocation revendicative et contestataire devraient garder une distance vis-à-vis de certaines instances politiques. Mais maintenant, c’est le «Jammiste» qui est invité. Et en tant que mouvement, nous avons des propositions concrètes et une position claire que nous vulgarisons et que nous défendons dans tous les espaces, y compris celui du dialogue. Ensuite, je dois remercier le Président Diomaye de sa marque de reconnaissance. Car c’est la première fois que «Jammi gox yi» est invité à un dialogue. Le précédent gouvernement de Macky ne nous a jamais invité à ses dialogues, pourtant le mouvement existait déjà.
Peut-on avoir consensus au moment où une partie de l’opposition boycotte ?
C’est le pouvoir qui a la responsabilité de gouverner tous les Sénégalais sans distinction et d’amener le plus grand nombre d’acteurs au consensus. S’ils échouent, ce sera leur point de bilan. Nous, on va seulement participer, chacun son rôle. Je ne suis pas impliqué en tant qu’organisateur, mais en tant que participant. Ameliorer et proposer un titre
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